Gilles-Éric Séralini : un manifeste de soutien assassin, par Wackes Seppi
Science et conscience ? Vraiment ?
Une brochette de 140 « membres de la communauté scientifique » français vient de publier un manifeste de soutien à Gilles-Éric Séralini et al., auteur d'une « étude choc » [1], manifeste intitulé avec grandiloquence Science et conscience [2].
On notera que le texte est paru dans Le Monde sur la page électronique Idées, sans article d'introduction, et dans Libération, sur le blog de M. Sylvestre Huet. Ce n'est donc pas un scoop.
M. Huet a reçu le texte de M. Pierre-Henri Gouyon, un des signataires (et auteurs ?). Il se trouve que M. Gouyon est membre du Conseil scientifique du CRIIGEN et, à ce titre, co-commanditaire de l'« étude » de M. Séralini, ce qui l'afflige d'un sérieux conflit d'intérêts. Pas très sérieux quand on s'exprime à l'appui d'un auteur qui trouve énormément de conflits d'intérêts dans – simplifions – le camp adverse...
Ce manifeste mérite un examen un peu plus approfondi, auquel nous procéderons en collant au texte. La conclusion n'étonnera guère les lecteurs de ce site : il n'y a ni science ni conscience.
L'incroyable levée de boucliers ?
Les signataires réagissent à l'incroyable levée de boucliers suscitée par la publication de Gilles-Eric Séralini et de son équipe...
Incroyable... ? En effet ! Jamais une publication scientifique n'a été démolie – et son auteur critiqué pour son comportement – aussi rapidement. Et ce, par [3] :
- Un grand nombre de scientifiques des domaines pertinents, non seulement en France mais aussi ailleurs ; des scientifiques qui se sont exprimés à titre individuel, par des prises de position collectives ou par l'intermédiaire de leurs associations ; des scientifiques qui se sont exprimés dans la presse générale, sur des blogs ou encore par des lettres à l'éditeur de l'« étude » ;
- Les agences d'évaluation et de sécurité sanitaire allemande, australo-néozélandaise, belge, brésilienne, canadienne, danoise, françaises (l'ANSES et le HCB), européenne (dans un avis préliminaire) et néerlandaise (à ce jour) ;
- Des instances compétentes en matière d'éthique scientifique, notamment pour l'expérimentation animale ;
- Des journalistes scientifiques, de journaux réputés ;
- Des associations de journalistes ;
- Les Académies nationales (françaises) d’Agriculture, de Médecine, de Pharmacie, des Sciences, des Technologies, et Vétérinaire, par un avis [4] et un communiqué de presse [5] communs ;
- Monsanto, le producteur de l'événement NK 603.
Incroyable... ? Sous la plume des auteurs de ce manifeste, cela sonne comme le questionnement de la santé intellectuelle et mentale de centaines de chercheurs, d'experts et de sages ; sans compter les journalistes, dont certains avec un a priori anti-OGM, certes moins virulent que celui de M. Séralini, mais un a priori tout de même.
Car on ne saurait admettre l'hypothèse que les auteurs aient simplement pris acte du fait incontestable – que c'est effectivement une incroyable levée de boucliers – et en aient tiré la conséquence logique – que la cause en est les incroyables malfaçons de l'« étude » de M. Séralini, ainsi que les incroyables manœuvres politico-médiatiques de M. Séralini et de ses amis.
L'incroyable isolement de M. Séralini
Incroyable... ? La science n'est certes pas un concours de beauté qui se décide à l'applaudimètre. Mais tout de même ! Qu'y a-t-il en face de cette incroyable levée de boucliers ? Un quasi-désert intellectuel !
Nous avons recensé :
- Un article de M. Robert Bellé [6] – connu pour ses recherches, controversées elles aussi, sur les effets de Roundup sur les oursins – sur le Nouvel Observateur. Mais on doit se demander s'il ne s'agit pas, en fait, de la promotion de ses propres travaux.
- Un article, toujours sur le Nobs, de M. Paul Deheuvels, membre de l'Académie des sciences [7]. Mais l'argumentation de M. Deheuvels a notamment été critiquée par M. Philippe Stoop, ingénieur agronome, avec des considérations que l'on retrouve ailleurs, notamment dans l'avis du HCB [8]. Elle a aussi suscité des quolibets de la part du mathématicien et statisticien Emmanuel Grenier dans des commentaires dans le Figaro (texte maintenant archivé), le Monde [2], et le Nobs [9]. M. Alain de Weck n'a pas été plus tendre dans le Nobs [10].
- Une lettre de soutien de « chercheurs internationaux » selon le Nobs [11]. Mais la lettre traite bien peu de la publication de M. Séralini et rassemble plutôt les rancœurs de chercheurs mis au pilori par la communauté scientifique, tels M. Arpad Pusztai, son épouse et son collègue Stanley Ewen (tous trois co-auteurs de la lettre ouverte) [12]. Et la liste des signataires comporte des noms qui, pour être réels, n'en sont pas moins étranges ; tel Vandana Shiva, que nous proposerions volontiers pour un IgNobel alernatif [13].
- Une lettre à l'éditeur de Food & Chemical Toxicology émanant de M. Jack Heinemann, anti-OGM notoire (et co-auteur de la lettre ouverte précitée) [14]. C'est la seule lettre à l'éditeur qui soutienne la publication de M. Séralini. Et encore... C'est une critique de la critique, limite ad hominem, avec des passages qu'on peut résumer comme suit : la publication de M. Séralini est aussi mauvaise que celles « des autres »... donc elle est aussi bonne [15].
Incroyable... ? Si les auteurs sont bien, comme nous le pensons, des signataires aux opinions anti-OGM et technosceptiques bien tranchées et bien connues, le manifeste ne l'est pas, incroyable. Car il est le reflet des convictions et de l'activisme des auteurs.
Pour ce qui est des signataires, c'est une autre affaire. M. Grenier, encore lui, les a houspillés sur le Monde. Ils sont 140 ? Combien seraient-ils après les brèves leçons de rationalité et, surtout, de morale ?
Qui sont ces scientifiques qui osent s'exprimer ainsi ?
Car les auteurs et signataires du manifeste succombent dès le premier point à une polémique stérile et sans envergure. [L]es scientifiques qui se sont exprimés sur ce sujet l'ont fait en leur nom propre et ne peuvent prétendre représenter la communauté scientifique dans son ensemble.
Ils s'attaquent ensuite à la démarche – à notre connaissance inédite dans les annales de la science – des six Académies scientifiques. Ils dénient toute représentativité aux auteurs du communiqué et saluent la réaction salutaire du seul statisticien de l'Académie des sciences, Paul Deheuvels [16] (ce à quoi M. Grenier répond notamment : Je vous suggère de vous faire expliquer les annexes statistiques par M. Deheuvels : depuis le temps, il aura bien fini par lire l’article de Séralini ! [2]).
La première assertion serait une évidence si la Société européenne de pathologie toxicologique (European Society of Toxicologic Pathology (ESTP)) n'avait pas réagi par l'intermédiaire de son comité exécutif [17].
Et si plus de 700 membres de la communauté scientifique (ou se prétendant tels) n'avaient pas signé une pétition demandant – conformément aux règles éditoriales d'Elsevier – à M. Séralini de publier ses données (ce qu'il refuse en fait, en mettant une condition extravagante à cette publication) [18].
Et si le Comité d'éthique du CNRS (COMETS) n'avait pas, lui aussi, produit un texte qui s'assimile à des remontrances [19].
De toute manière, c'est une bien piètre défense, pour les auteurs et signataires du manifeste, que d'opposer un manque de représentativité à des scientifiques ; c'est rabaisser les contradicteurs, au lieu de s'attaquer au fond de la contradiction.
Quant à la deuxième assertion, du même tonneau, il est patent que M. Deheuvels a été le seul académicien à réagir. De plus, il n'a manifestement pas lu la publication de M. Séralini avant de proclamer, dans un billet antérieur, qu'elle était statistiquement valide [7 et seq.] ; on peut donc émettre des doutes sur son objectivité dans cette affaire. Et c'est donc faire un mauvais procès aux académies.
Mais c'est aussi s'interroger sur le soin qu'ont mis les signataires à l'examen du dossier avant d'apposer leur signature au manifeste. Comme l'a fait M. Grenier dans le Monde [2] : Chers collègues signataires, Soyez francs ! Qui, parmi vous, est au courant du dossier ? OK, vous en avez discuté à la cafèt. Mais qui a lu en détail (et compris !) l’article de Séralini et suivi les avis de nos agences nationales concernant la mise sur le marché des OGM (en particulier l’avis du HCB sur le maïs GA21) ?
Si l'« étude » de M. Séralini est nulle...
Les auteurs et signataires concèdent que le protocole suivi dans cette étude présente des défauts, mais minimisent par une relative : qui font débat au sein de la communauté scientifique.
Bel enfumage : 99 scientifiques critiquent, et un soutient... il y a donc débat...
Mais ce n'est que le prélude à un argument choc – et fondamentalement choquant – que l'on a vu ad nauseam tout au long de ces deux derniers mois : Mais en tout état de cause, disqualifier le protocole suivi dans le cadre de cette étude revient à disqualifier du même coup les données ayant fondé les décisions d'acceptation des OGM par les experts.
Choquant ? Oui, car, d'une part, les protocoles n'étant pas identiques, ni même similaires, l'incurie de M. Séralini et de son équipe ne saurait démontrer une incurie alléguée des pétitionnaires et des laboratoires qui ont mené leurs études ; d'autre part, les essais de toxicité subchronique s'inscrivent dans un dossier bien plus large comportant d'autres analyses, les décisions d'acceptations (qui ne sont d'ailleurs pas prises par « les experts »...) étant fondées sur l'ensemble du dossier.
S'ensuit un extraordinaire ad hominem dont la cible est les experts (des instances d'évaluation et de sécurité sanitaire) dans un texte censé, au départ, répondre aux critiques de certains membres de la communauté scientifique : Il est remarquable de voir ces mêmes experts accepter (même s'ils le critiquent parfois) un protocole expérimental quand il donne des résultats qui vont dans le sens de l'acceptation d'une technique et le démolir aussi ardemment quand les résultats vont dans le sens opposé. Ceci est à notre avis totalement contraire à toute déontologie scientifique.
Attaque gratuite, les prémisses étant fausses. En outre, les experts acceptent un protocole expérimental en fonction non pas du résultat, mais des règles applicables, notamment, des principes directeurs de l'OCDE. Mais attaque particulièrement grave dans la mesure où les experts sont accusés d'agir en fonction d'un résultat et, partant, d'un objectif ; et, donc, de faillir à leur mission. On est là, dans le domaine de la diffamation et de la calomnie.
En bref, les auteurs et signataires tentent – volontairement pour les uns, peut-être involontairement pour une partie des autres – de valider par leur soutien la démarche politique fondée sur l'« étude » de M. Séralini.
Avec un incroyable cynisme : Si toute cette histoire aboutit au moins à ce résultat – en résumé, que les tests des pétitionnaires (et par voie de conséquence, à notre sens, les autorisations) soient remis en cause – elle – l'« étude » de M. Séralini, si nous avons bien compris – aura été utile. Qu'importent, donc, les moyens...
Les vierges effarouchées...
Nous sommes profondément choqués de l'image de notre communauté que cette polémique donne aux citoyens.
Nous aussi... particulièrement à lire – outre l'« étude » de M. Séralini et les critiques – la polémique que les auteurs de ce manifeste viennent de publier ; et encore plus particulièrement alors qu'ont été mis en place les principaux éléments d'un apaisement, au premier rang desquels figurent les appels de l'ANSES [20] et du HCB [21] à la conduite d'essais à long terme. Appels entendus par le gouvernement [22].
...habitées par le démon de la démagogie
Suit un infâme gloubi boulga sur l'expertise, les lanceurs d'alerte, la recherche toxicologique. L'emphase –[b]eaucoup des menaces qui pèsent sur notre planète et l'inévitable référence à l'amiante – cède rapidement le pas à la bêtise crasse : si certaines actions étaient préférables à créer des affrontements entre deux camps nourris de préjugés et d'idéologies, c'est bien admettre que le camp qui se prononce ainsi est nourri de préjugés et d'idéologies...
Inévitable référence à l'amiante ? Oui car le manifeste ne s'adresse pas aux décideurs qui seraient susceptibles de modifier les règles en matière d'autorisation des OGM, mais au grand public dans le cadre de l'opération politico-médiatique fondée sur l'« étude » de M. Séralini.
Quant à l'autre « camp », force est de constater qu'il a été, dans l'ensemble, remarquablement mesuré. Il suffit de lire la pétition mise en ligne sur le site du CNRS, pétition qui refléterait l'état d'esprit d'un « camp » (232 signataires) bien mieux que les déclarations personnelles [23]. Pour rappel, cette pétition suggérait que, pour apaiser le débat, des fonds suffisants soient alloués à l'équipe ayant publié cette étude pour confirmer leurs observations de façon complète et rigoureuse, en partenariat étroit avec l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l'alimentation et de l'environnement. (C'est nous qui graissons pour souligner une étonnante concession.)
Faisons un petit détour par la lettre ouverte prétendument de soutien à l'équipe de M. Séralini. Elle conclut [12] : Si, au départ, l'évaluation scientifique d'un produit est un processus d'approbation biaisé en faveur du requérant, appuyé par l'élimination systématique du travail de scientifiques indépendants œuvrant dans l'intérêt public, cela exclut toute possibilité de tenir un débat honnête, raisonné ou scientifique. Une impossibilité alléguée de dialogue qui a des relents de refus...
Une recherche au service de l'idéologie ?
Mais revenons au manifeste :
Enfin, nous tenons à assurer à nos concitoyens qu'il existe également, dans la communauté scientifique, un nombre important de chercheurs qui sont convaincus qu'il faut prendre au sérieux les risques associés aux technologies et qui estiment que, si les chercheurs d'une part, et les applications sociales de la science d'autre part, sont par construction liés à des idéologies, des croyances et/ou des intérêts, la démarche scientifique doit, elle, s'efforcer de rester aussi indépendante que possible pour jouer pleinement son rôle dans la société.
Cette longue diatribe camouflée en message rassurant mérite de passer à la postérité.
En assurant à nos concitoyens qu'il existe également... les auteurs du manifeste – après s'être dit profondément choqués de l’image de notre communauté que cette polémique donne aux citoyens, et avoir feint de faire des propositions constructives – viennent donc dire :
- par implication qu'il existe des chercheurs qui ne sont (seraient) pas convaincus qu'il faut prendre au sérieux les risques ;
- que les chercheurs – tous les chercheurs – sont par construction liés à des idéologies, des croyances et/ou des intérêts ;
- également par implication que la démarche scientifique de certains chercheurs (ceux de « l'autre camp ») ne serait pas indépendante.
De telles imputations sont parfaitement calomnieuses en ce qu'elles concernent « l'autre camp ».
Il n'est pas sûr que les signataires du manifeste aient tous compris qu'une partie des affirmations ci-dessus ont été conçues par les auteurs comme un autoportrait.
Enfin, la déclaration de foi en une démarche scientifique ... aussi indépendante que possible trahit sinon une inféodation, du moins une perméabilité à une idéologie. Surtout dans le cadre d'une affaire fondée sur une « étude » de chercheurs par construction liés à des idéologies, des croyances et/ou des intérêts, et d'un manifeste de soutien à ces chercheurs.
Des signataires abusés et naïfs ?
On peut avoir de nobles intentions et se tromper sur le destrier, peut-on lire dans un des commentaires sur le blog de M. Sylvestre Huet [2]. Nous voulons bien le croire. Il serait du reste aussi intéressant d'analyser la sociologie des signataires.
Il n'empêche. L'idéologie qui sous-tend le manifeste est en partie celle du refus de l'évolution scientifique et technique, du risque évalué et pris. Un refus difficilement compatible avec la profession de chercheur. Et inquiétant pour l'avenir de notre société, et de nos enfants.
Au total donc, c'est un soutien bien assassin que l'on a témoigné à M. Séralini et à son équipe puisqu'il est implicitement admis dans le manifeste que le protocole de leur « étude » est « disqualifié ».
Et c'est la science, et la conscience scientifique, que l'on assassine.
Wackes Seppi
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[1] http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691512005637
Nous avons écrit « membres de la communauté scientifique » entre guillemets pour indiquer une reprise du texte du manifeste. La liste des signataires comprend des retraités qui ne se sont pas identifiés comme tels, et des doctorants.
[3] M. Marcel Kuntz tient une liste – fort partielle, tant les critiques sont nombreuses – à :
http://www.marcel-kuntz-ogm.fr/article-nk603-110296439.html
[4] http://www.academie-sciences.fr/activite/rapport/avis1012.pdf
[5] http://www.academie-sciences.fr/presse/communique/avis_1012.pdf
[8] M. Stoop avait produit précédemment deux billets mettant à mal l'« étude » de M. Séralini :
Ces billets ne sont plus référencés sur la page spécialisée du Nouvel Observateur : http://tempsreel.nouvelobs.com/ogm-le-scandale/
C'est ce qu'on appelle l'impartialité de l'information selon le Nobs.
[9] M. Grenier a laissé entendre que M. Deheuvels n'avait pas lu la publication de M. Séralini avant d'écrire. Et voici ce qu'il écrit dans le Nobs en réponse au deuxième billet de M. Deheuvels (commentaire posté le 7-11-2012 à 16:22) :
« M. Deheuvels est-il souffrant ? On n'entend plus parler de lui depuis que les statisticiens de nos agences nationales (Anses et HCB) ont démontré que l'étude de Séralini et al. ne met en évidence aucun effet du régime qui soit significatif, au sens de la statistique comme au sens biologique. Qu'en dit M. Deheuvels, lui qui affirmait sur cette tribune : « la partie toxicologique aboutit, quant à elle, à la mise en évidence de différences significatives sur le plan statistique » ? De même qu'il n'y a pas, n'en déplaise aux mânes du sinistre Lyssenko, de science « bourgeoise » et de science « prolétarienne », il n'y a pas la statistique des valets de Monsanto et celle des honnêtes gens. Il n'y a qu'une statistique et cette statistique a démontré que les allégations de M. Deheuvels ne sont pas étayées. Je pense que M. Deheuvels, si prompt à décerner le prix Lyssenko aux scientifiques qui prédisaient le réchauffement climatique, a abandonné l'espoir de se voir attribuer, conjointement avec M. Séralini, un prix Galilée dans cette pitoyable affaire. »
[10] Il a notamment écrit (commentaire posté le 22-10-2012 à 11:55 ; même article que ci-dessus) :
« Les propos de Mr. Deheuvels dans ses deux articles (1,2) sont ahurissants. L’hypothèse la plus favorable est que l’auteur n’aie pas analysé sérieusement la publication de Séralini et coll . Sinon, il s’agit soit d’une manifestation de gâtisme précoce, soit l’expression d’un égo frustré de n’avoir pas été consulté... »
[12] http://independentsciencenews.org/health/seralini-and-science-nk603-rat-study-roundup/
En français :
http://independentsciencenews.org/wp-content/uploads/2012/10/Seralini-and-Science-fr.pdf
[14] http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0278691512008009
[15] Que penser de ceci, par exemple :
« The statistics used in these other studies passed anonymous peer-review. Aside from that, there is no other peer-reviewed evidence that these statistical approaches are either uniquely appropriate or validated for their use in this kind of study. On those fronts, I find Seralini et al.’s statistical analysis equally valid. »?
[18] http://www.ipetitions.com/petition/dr-seralini-please-release-data/
[19] http://www.cnrs.fr/fr/organisme/ethique/comets/docs/121003-rappel-deontologie-ong.pdf
[20] http://www.anses.fr/Documents/BIOT2012sa0227.pdf
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[21] http://www.hautconseildesbiotechnologies.fr/IMG/pdf/Etude_Seralini_Avis_CS_HCB_121019.pdf
[22] http://www.rpfrance.eu/IMG/pdf/121022_CP_avis_HCB_et_ANSES.pdf
[23] http://www.cnrs.fr/fr/une/actus/2012/20120927-debat-ogm.html