Au secours , le lyssenkisme est de retour !
Une analyse de Gil Rivière Wekstein de l’entêtement français dans l’affaire de la clause de sauvegarde totalement injustifiée sur le maïs GM Mon 810. AS
Au secours , le lyssenkisme est de retour !
Un an et quatre jours après les révélations du président de la République concernant ses « doutes sur les bénéfices sanitaires et environnementaux des OGM », l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa/Aesa) a mis un terme à la pantalonnade française sur les OGM. Dans un document particulièrement bien étayé, elle a rejeté sans ambiguïté chacun des arguments présentés par la France pour justifier l’interdiction du maïs transgénique MON 810 de Monsanto.
Un an et quatre jours après les révélations du président de la République concernant ses « doutes sur les bénéfices sanitaires et environnementaux des OGM », l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa/Aesa) a mis un terme à la pantalonnade française sur les OGM. Dans un document particulièrement bien étayé, elle a rejeté sans ambiguïté chacun des arguments présentés par la France pour justifier l’interdiction du maïs transgénique MON 810 de Monsanto. A chaque interrogation soulevée par la clause de sauvegarde, et après minutieux examen, l’agence européenne conclut que « les experts français n’apportent aucune nouvelle preuve scientifique ». Cet avis n’a rien de surprenant : il confirme celui de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), qui indiquait le 30 avril dernier que « les maïs portant l’événement de transformation MON 810 et leurs produits dérivés présentent le même niveau de sécurité sanitaire que les variétés de maïs conventionnelles et que leurs produits dérivés ». Avec la publication de ces deux avis, personne ne pourra honnêtement prétendre que la décision du chef de l’Etat – inspirée par l’aile écolo-radicale de son gouvernement – repose sur une réflexion scientifique. Elle est en effet le pur produit d’un choix politique, maladroitement maquillé sous une prétendue expertise à laquelle quelques chercheurs en mal de notoriété ont bien voulu se prêter. Ceci porte un nom : le lyssenkisme. (…)
La suite sur le site d’Agriculture et Environnement :