Chers pédagogues !
Deux évènements des rentrées scolaires (2008 et 2009) et de la rentrée universitaire 2010 que j’ai trouvé judicieux de rapprocher. No comment !
L'enseignement de l'histoire des arts a été introduit à l'école à la rentrée 2008 et au collège à la rentrée 2009 (cf. arrêté du 11 juillet 2008 publié au B.O. n° 32 du 28 août 2008). Il a été décidé de l'évaluer dans le cadre du diplôme national du brevet : l'arrêté du 9 juillet 2009 publié au J.O. n° 170 du 25 juillet 2009 instaure un oral d'histoire des arts comme composante de l'évaluation du diplôme national du brevet.
Chaque établissement dispose d'une grande liberté pour construire le(s) projet(s) d'enseignement de l'histoire des arts, dans le respect des contraintes fixées réglementairement : domaines artistiques, thématiques, périodes historiques propres à chaque niveau.
La conception de ce(s) projet(s) dépend autant des ressources offertes par le patrimoine artistique local que des projets des professeurs des différentes disciplines, spécifiques à chaque établissement.
Fondements de l'évaluation
L'évaluation de l'histoire des arts permet de vérifier les connaissances et les capacités acquises par l'élève.
Les connaissances
En relation avec les thématiques étudiées pendant l'année de troisième, l'élève maîtrise :
- la connaissance d'œuvres appartenant aux grands domaines artistiques ;
- des repères historiques, géographiques et culturels lui permettant de situer les œuvres dans le temps et l'espace ;
- des éléments de vocabulaire spécifique aux grands domaines artistiques ;
- des notions de base sur les techniques de production des œuvres.
Les capacités
Sur la base de ces connaissances, l'élève est capable :
- de situer des œuvres dans le temps et dans l'espace ;
- d'identifier les éléments constitutifs de l'œuvre d'art (ses formes, les techniques de production, ses significations, ses usages, etc.) ;
- de discerner entre les critères subjectifs et objectifs de l'analyse ;
- d'effectuer des rapprochements entre des œuvres à partir de critères précis (lieu, genre, forme, thème, etc.).
http://www.education.gouv.fr/cid49356/mene0900818n.html
Dix-neuf des quatre-vingt trois universités françaises ont décidé de proposer des cours de remise à niveau aux étudiants de licence qui ont un niveau insuffisant en français. Valérie Pécresse a confirmé hier, lundi, une information révélée par le Parisien.
« Les universitaires font le constat que le niveau d'orthographe et d'expression écrite a singulièrement baissé depuis une dizaine d'années, or c'est une clé pour des études et une insertion professionnelle réussies », a notamment expliqué la ministre de l'Enseignement supérieur, pour qui « la bataille de l'orthographe » est donc lancée. A raison de modules d'une trentaine d'heures, des cours de grammaire, d'orthographe ou d'expression orale s'ajouteront ainsi au programme des étudiants dont le niveau est considéré comme handicapant pour mener à bien leurs études.
Certains campus proposent déjà de telles sessions de rattrapage, parfois depuis plusieurs années. C'est, par exemple, le cas à l'université de Bourgogne, où elles ont été instituées il y a trois ans, dans le cadre du plan « Réussir en licence ». Aux universités du Havre ou de Bretagne Sud, les cours sont organisés à la suite de tests : les 700 nouveaux étudiants inscrits en lettres et en sciences humaines ont rédigé une courte dictée. Les 150 qui ont fait le plus de fautes bénéficieront du dispositif de remise à niveau.
Si ces cours existent le plus souvent dans les filières littéraires, certaines facultés scientifiques, comme Pierre-et-Marie-Curie (Paris-VI) en ont également mis en place.
http://www.vousnousils.fr/2010/10/05/universite-remise-a-niveau-en-francais-361926