L’affaire Lyssenko, ou la pseudo-science au pouvoir par Yann Kindo
Un texte de notre ami Yann Kindo sur le site de Contre-temps…
« Comment peut-on parler de science sans citer une seule fois le nom du plus grand savant de notre temps, du premier savant d’un type nouveau, le nom du grand Staline ? ». Victor Joannès, responsable communiste, en 1948[1]
« On pourra nous mener au bûcher, on pourra nous brûler vifs, mais on ne pourra pas nous faire renoncer à nos convictions. (…) renoncer à un fait simplement parce que quelqu’un de haut placé le désire, non, c’est impossible. ». N. I. Vavilov, éminent généticien soviétique, mars 1939[2].
L’affaire Lyssenko appelle inévitablement sous la plume de ceux qui se penchent sur elle les qualificatifs les plus définitifs et les superlatifs les plus réprobateurs : « l’épisode le plus étrange et le plus navrant de toute l’histoire de la Science », selon le prix Nobel de biologie Jacques Monod[3] ; « un délire à base d’intoxication doctrinale et idéologique » d’après le biologiste et vulgarisateur Jean Rostand[4] ; « une régression, unique dans les annales de la science contemporaine », pour les journalistes Joël et Dan Kotek[5] ; et rien moins que la « plus grande aberration rencontrée dans l’histoire des sciences de tous les temps »[6] ou encore « une histoire hallucinante (…), digne des plus sombres périodes du Moyen Age. Les surpassant même. », si l’on veut bien suivre le biologiste et historien des sciences Denis Buican.[7]
lire la suite sur le site Contre-temps
lire les contributions de Yann sur Imposteurs :
"Savants fous" et "génocide mondialisé"
Les OGM la gauche radicale et l'expertise
Une illustration dramatique du dnager des idéologies "naturalistes" ("naturellistes")"