Le Vélot d’Or à Marc Dufumier
Notre lectorat se languissait probablement en l’attente d’un nouveau lauréat du Vélot d’Or. C’est que vu les perles des lauréats précédents, nous sommes devenus extrêmement exigeants ! Merci chaleureusement à Aurélien de nous avoir permis de découvrir le texte de Marc Dufumier qui permet à celui-ci de décrocher une des distinctions les plus convoitées du net.
Merci aussi à tous les commentateurs Luc, Gattaca, Yann ? Ryuujin etc.. pour leurs commentaires
pertinents.
Ce n’est pas pour les poncifs habituels que nous primons Marc Dufumier : les « plantes pesticides » ou le franchissement de la barrière entre espèces, ça aurait été trop facile, et
c’est tellement réchauffé que ça n’amuse plus grand monde sur ce site.
« Le coton BT qui produit une toxine botulique » aurait sans doute pu justifier l’attribution du prix. On pensait que seule MMR était capable de ce genre de bourde ! Mais c’est bien
sûr, B comme « botulique T » comme « toxine » ! Si tel était le cas, les consommateurs, animaux ou humain d’aliments issus d’oGM auraient certes beaucoup de soucis à se faire
!
Mais il y a beaucoup mieux :
C'est pour sa contribution d’une grande originalité à la science économique que Marc Dufumier enfourche le Vélot d’or :
« Lors de la révolution industrielle, les hommes ont commencé à investir d’énormes quantités d’argent dans la création de variétés. Pour amortir ces millions, ils ont du vendre de très gros volumes de semences. »
Voilà qui a de quoi laisser perplexe !
Heureusement, le commentaire d’une grande sagacité de Luc Marchauciel nous permet de comprendre la logique infernale découverte par Dufumier.
Luc :
« Ah, c’est donc pour ça qu’a commencé la révolution verte : un jour, sur un coup de tête, pour passer le temps (et pas du tout parce qu’il y avait des crises de subsistances), les hommes (en général) ont investi plein de pognons pour créer de nouvelles variétés. Surtout qu’au moment des révolutions industrielles, il n’y avait aucun autre où investir, tu penses… ensuite, comme ils avaient investi plein d’argent là-dedans on ne sait pas trop pourquoi, ils se sont ensuite dit « houla merde, faut qu’on rentabilise nos millions, vite, vendons de très gros volumes de semences, allez, hop . »
Si ce type est aussi sérieux en botanique qu‘en économie politique, je crains le pire »
En effet ! Peut-être faudrait-il même suggérer un prix IgNobel ?