Les mécanismes des croyances au paranormal

Publié le par Anton Suwalki

Après un dossier spécial particulièrement réussi sur l’alimentation dans son numéro précédent, Science et pseudo-sciences consacre son dossier spécial dans le numéro de Janvier aux mécanismes des croyances au paranormal. Le démontage des pseudo-sciences et des affirmations paranormales fait logiquement partie des thèmes souvent abordés par SPS, dédié à la diffusion de la science et du rationalisme. Mais au-delà, porter un regard scientifique sur le fonctionnement de la fabrique de croyances qu’est notre cerveau humain est tout à fait nécessaire pour ceux qui tentent de combattre celles-ci ou au moins d’en limiter des dégats. Elle permet de mieux mesurer les limites (au moins à moment donné) de l’action rationaliste et peut-être d’en affiner les outils.

 

Les croyances paranormales sont donc éclairées sous plusieurs angles complémentaires, car ce produit de l’activité de l’esprit est comme tous les autres, le produit complexe de la biologie, de l’environnement et de la biographie individuelle.

 

9 contributeurs différents font entre autres appel à la psychologie du développement (cf Marjaana Lindeman et Kia Aarnio ), à la coexistence de la pensée émotionnelle et et de la pensée analytique, ou au rôle des facteurs émotionnels dans la fixation des croyances et dans la difficulté d’y renoncer même en situation de « dissonances cognitives » (cf Jacques Van Rillaer), lorsque des faits observés viennent contredire nos représentations mentales .

 

Les facteurs sociologiques (cf Jacques Van Rillaer) sont également très influents sur la nature et la force des croyances . Nous héritons une bonne partie de nos croyances . D’autre part, la nature des croyances paranormales varie selon les milieux sociaux et le niveau culturel des individus, et selon le niveau d’intégration religieuse (cf Jean-Bruno Renard), tous ces éléments pouvant bien sûr se recouper.

 

Et le cerveau dans tout ça ? Serge Larrivée nous rappelle que notre cerveau est programmé pour trouver du sens… même là où il n’y en a pas (1). Notre propension à faire des inférences tous azimuts fabrique des croyances paranormales. Les mécanismes de la mémoire, et nos illusions statistiques ( « probabilités subjectives », selon les termes de Nicolas Gauvrit) les renforce. Peter Brugger nous invite à l’exploration du cerveau ésotérique : il a été mesuré que le temps de réaction de celui des « croyants » était plus rapide et que leur propension au « priming indirect » , c’est-à-dire à faire des associations de mots très éloignés sémantiquement était significativement supérieure à celle des non- croyants. 

 

Il est dommage que la réflexion sur le rôle que les prédispositions à la superstition pourrait avoir joué comme avantage sélectif dans l’évolution soit réduite à un simple encadré de qelques lignes. Néanmoins, des références sont fournies. 

 

Voici quelques pistes examinées dans ce dossier passionnant que je vous invite à découvrir. Reste la question fondamentale ? Pourquoi se donner tant de mal à démonter toutes ces croyances ? Ma réponse personnelle est que si ce combat est loin d’être gagné d’avance (2) , mieux vaut ramer à contre-courant que dans le sens du courant, mieux vaut que ceux qui sont perméables entendent au moins d’autres voix que celles qui les renforcent dans la conviction de forces occultes et de phénomènes paranormaux, que l’irrationnel ne se sente pas en terrain conquis partout, y compris à l’école , etc… Et puis, comme le souligne Henri Broch, il s’agit de défendre une certaine conception de la liberté humaine.

Anton Suwalki

 


 

     

Le sommaire de SPS n° 284

http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1052

 

 


 

(1) une formulation à ne pas interpréter comme négation du causalisme ! 

(2) Ainsi, plus d’un américain sur deux affirme croire au pouvoir de la guérison par la pensée, par l’esprit. 42% croient que les êtres humains peuvent être possédés par le diable. 13% seulement affiche une conception clairement évolutionniste de l’origine de l’homme ( !) , 38% une conception de type intelligent design ou inspirée de l’intelligent design, et 40% des opinions relèvent d’une interprétation littérale de la Bible. 54% des frnaçais croient à la guérison par imposition des mains, 40% à la télépathie, 35% aux rêves prémonitoires, 33% à l’astrologie . On voit qu’il y a du boulot ! 

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C
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J
Un article du newscientist pour continuer sur le sujet des croyances.<br /> Born believers: How your brain creates God<br /> http://www.newscientist.com/article/mg20126941.700-born-believers-how-your-brain-creates-god.html?full=true<br /> JxM
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P
Sceptique :<br /> <br /> plutôt que de manipuler comme le font les escrocs,<br /> plutôt que de faire des insinuations (je ne suis pas guérisseur),<br /> plutôt que d'être prétentieux à croire que "ceux qui ne font pas d'études universitaires sont des minables qui doivent la fermer",<br /> <br /> argumentez par... des argumentaires.<br /> Sinon, vous n'aurez prouvé que votre vide.<br /> <br /> (je vous conseille de lire le passage "comparaison avec les autres approches de la psychologie", vous comprendrez que je sais de quoi je parle et ne pouvais suivre des études où on sait que le freudisme est une fumisterie).<br /> <br /> Mais au lieu de faire des attaques personnelles (lire également le pdf "manipulateurs" fait par les zététiciens), n'oubliez pas de revenir au sujet de ce blog à savoir "le processus de la croyance". <br /> Et d'argumenter.
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S
à Ph<br /> Je comprends pourquoi vous défendez le "survisme". Vous en êtes l'inventeur! Tout seul, avec votre table à dessin, sans avoir "écouté" quiconque, à commencer par vous-même.<br /> Je pense à un jugement naïf à propos d'un guérisseur:"la preuve qu'il a un don, il n'a pas été obligé d'apprendre!"
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P
Cher Antonin :<br /> <br /> dans le lien proposé, nous en étions ici,<br /> <br /> "Est-ce que le paramètre "intégrité entre communication interne (le raisonnement dans le cerveau) et communication externe (dire à autrui)" est un paramètre tronqué donnant déjà un avis."<br /> <br /> et vous n'avez pas eu d'argumentaire,<br /> mais c'est normal, vous étiez coincé dans votre raisonnement et donc avez "perdu".<br /> <br /> à Sceptique :<br /> <br /> Vous avez annoncé "certaines religions ont dépassé ce stade", j'attendais des noms et des éléments précis, ils ne viennent pas. Sans doute du même genre qu'Antonin. Quand vous êtes coincé, vous arrêtez en prétextant "on ne peut lui faire entendre raison" (NOTRE raison)<br /> <br /> quant à :<br /> "Si elle (l'approche du survisme) se charge d'expliquer l'anorexie mentale, elle doit être bien simpliste."<br /> <br /> Ah ?<br /> Vous avez étudié ça ?<br /> Vite, un argumentaire, sinon, vous allez passer pour un simple manipulateur comme il y en a beaucoup sur ce blog d'imposteur ;o)<br /> <br /> pour info, vous pouvez vous rendre ici :<br /> http://www.iopiop.net<br /> <br /> Aurélien, <br /> pour être "sérieux" il faudrait éviter de donner des liens payants.<br /> <br /> En attendant de vous lire.<br /> <br /> Ph.
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A
Pour quelque chose d'un peu sérieux et approfondi concernant ce domaine, je recommande Cortex, volume 44, "Neuropsychology of Paranormal Experiences and Beliefs"<br /> http://www.sciencedirect.com/science?_ob=PublicationURL&_tockey=%23TOC%2343685%232008%23999559989%23701584%23FLA%23&_cdi=43685&_pubType=J&view=c&_auth=y&_acct=C000050221&_version=1&_urlVersion=0&_userid=10&md5=26790201b951962b7db737f8dd87720b
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A
@ sceptique,<br /> <br /> je vois que monsieur Hugos est de retour sur imposteurs. Autant vous prévenir, Sceptique, toute discussion avec lui est vaine.<br /> <br /> http://imposteurs.over-blog.com/article-19364725-6.html#anchorComment
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S
à Ph.<br /> "survisme" est un néologisme qui renvoie à une théorie que je ne connais pas plus que le mot. Si elle se charge d'expliquer l'anorexie mentale, elle doit être bien simpliste.<br /> L'homme est un animal, mais l'humanité n'est pas animale.La psychologie concerne les hommes, dont l'activité mentale est quand même un peu plus compliquée que celle de n'importe quel autre animal. <br /> Un lapin détale, un oiseau s'envole, à votre approche. C'est l'instinct de survie.<br /> Il existe chez l'homme, mais assujetti à la raison, et individualisé.<br /> La diversité, infinie, des raisonnements humains, montre que leur vérité n'est que relative, voire, parfois, inadmissible. Ils sont faits avec des mots dont le sens est convenu. L'agencement des mots en fonction de l'intention du penseur peut aboutir à un raisonnement reconnu comme faux. <br /> Je vous rejoins sur la question de la formation des divinités. Le contre-exemple que je donne montre que l'attribution à une divinité d'un phénomène combinant le mal et le bien est collectif . Un être humain ayant la phobie des araignées la ressentira comme déraisonnable.<br /> Essayez de "vous" penser mort.<br /> À ma connaissance, les religions orientales n'imaginent pas un paradis ou un enfer recueillant les âmes individuelles, et encore moins une résurrection. Elles sont cependant, comme toutes les religions, l'aboutissement d'un animisme.
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P
Bonjour,<br /> <br /> Si vous confondez instinct de survie et survisme, il est normal qu’il y ait quelques erreurs dans votre raisonnement.<br /> (exemple : si on vous dit que l’instinct de survie dicte le comportement anorexique, il est probable que vous ne compreniez pas bien le cheminement de l’information et son traitement par ces victimes.)<br /> Passons.<br /> <br /> « La psychologie…/… ne peut se satisfaire d'une approche purement animale »<br /> <br /> L’humain n’est pas un animal ?<br /> Le singe apprend et transmet sont savoir aux petits. Et ce n’est pas le seul à le faire. Il ne faut pas coller l’étiquette « instinct » à tord et à travers. A l’heure actuelle, l’humain est incapable d’identifier un comportement instinctif (humain) en fonction des gênes (seul support à l’instinct).<br /> « instinct » veut dire quoi en terme de traitement d’informations ?<br /> Que le cerveau ne traite pas les informations ? (où est traitée l’information alors ?)<br /> Que le cerveau traite l’information ? (mais alors pourquoi faire une distinction entre « instinctif » et « non instinctif ?) <br /> <br /> « Ce qui paraît irrationnel ne l'est pas dans sa construction, faite d'éléments rationnels. C'est le résultat final qui est réfutable.<br /> L'homme a du s'en apercevoir assez vite, puisqu'il n' pas désigné de divinité propre à la phobie des araignées! »<br /> <br /> Je n’ai pas compris comment une construction sur des éléments rationnels pouvait au final donner un résultat irrationnel (vous employez le mot « réfutable » qui n’a pas la même définition que « rationnel » / difficilement compréhensible.)<br /> <br /> Quand « aux araignées », il n’y a pas eu de divinité (à vérifier) pour plusieurs raisons, entre autres :<br /> l’araignée n’a aucune portée de « puissance » nécessaire au développement de l’idée de dieu. Il ne vient pas à l’idée qu’une « chose » qui s’écrase avec le pied soit un dieu.<br /> <br /> D’autre part, on crée l’idée de dieu pour « se sentir protégé » (toujours pour que le sentiment de danger soit moins présent), pour s’attirer les bonnes grâces du danger (le dialogue avec le dieu est important (prières)). <br /> Et le support à l’idée de dieu doit apporter une forme de bienfait. <br /> Un danger pur, on ne peut pas dialoguer avec. <br /> Même le « moloch » ou le diable, certains croient qu’ils peuvent avoir avec lui un échange bénéfique. <br /> <br /> Le dieu de la mer peut être clément et remplir les filets de pêcheurs avec du poissons. C’est un bienfait.<br /> <br /> Le dieu de la forge déverse sa lave, mais après on peut cultiver sur des terres très productives.<br /> <br /> Plus le danger est dévastateur, plus le dieu en rapport est « puissant ».<br /> <br /> Un araignée… <br /> Rien.<br /> Il est donc inutile d’essayer de développer un culte avec (bien qu’une fois encore, il faille vérifier si un peuple d’Amazonie ou autre n’a pas eu cette idée).<br /> <br /> « L'immortalité de l'âme, à la base de l'animisme, première forme de la pensée religieuse, me semble plus en rapport avec "l'impossibilité de penser la mort" qu'avec la peur de la mort. » <br /> <br /> ça mériterait d’être creusé, car « impossibilité de penser la mort » veut dire quoi en terme d’informations dans le cerveau ? Que le néant se qualifie par le « rien » et que le « rien » est terrifiant pour celui « qui est » (qui pense (qui a cette prétention)), non ?<br /> <br /> « Il existe des religions évoluées qui ont abandonné cette idée primaire. »<br /> <br /> ?
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S
La psychologie n'ignore pas ce que vous appelez le "survisme", qu'elle appelle "instinct de vie", "pulsion de vie". Mais elle ne peut se satisfaire d'une approche purement animale: l'existence de prédateurs sélectionne les individus chez lesquels s'est inscrite la reconnaissance des prédateurs. Cette inscription existe sûrement dans notre espèce, mais au stade où nous sommes il est difficile de faire la part de l'instinct et de l'information.<br /> L'évolution darwinienne a abouti à l'aptitude à la parole. À partir de ce saut qualitatif, les langages se sont constitués, facilitant et accélérant les apprentissages, créant l'accumulation et le transmission des connaissances, ou des interprétations. C'est un "niveau d'organisation" supplémentaire, qui n'est plus individuel mais collectif. Il y a alors une transmissibilité des acquis, et les cultures humaines évoluent sur le mode "lamarckien". <br /> Ce qui paraît irrationnel ne l'est pas dans sa construction, faite d'éléments rationnels. C'est le résultat final qui est réfutable.<br /> L'homme a du s'en apercevoir assez vite, puisqu'il n' pas désigné de divinité propre à la phobie des araignées!<br /> L'immortalité de l'âme, à la base de l'animisme, première forme de la pensée religieuse, me semble plus en rapport avec "l'impossibilité de penser la mort" qu'avec la peur de la mort. Il existe des religions évoluées qui ont abandonné cette idée primaire.
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P
bonsoir,<br /> <br /> qu'est-ce que vous entendez par :<br /> <br /> "Il est dommage que la réflexion sur le rôle que les prédispositions à la superstition pourrait avoir joué comme avantage sélectif dans l’évolution soit réduite à un simple encadré de qelques lignes. Néanmoins, des références sont fournies. "<br /> <br /> ?<br /> <br /> Cet article parait intéressant, mais je ne vois pas bien pourquoi il y aurait du "mystère" dans la croyance.<br /> C'est comme d'habitude une question de survie :<br /> "si une personne est effrayée par un ou des éléments", il devra se protéger de ces dangers, et la meilleure solution est "de croire".<br /> <br /> La mer fait peur ? On crée le dieu Poséidon.<br /> <br /> Les tremblements de terre font peur ? On crée le "dieu de la forge".<br /> <br /> La mort fait peur ?<br /> On crée "la vie éternelle".<br /> <br /> l'imprévu fait peur ?<br /> On crée des rituels (superstitions) pour contrer cette non-maîtrise des éléments menaçant notre survie.<br /> <br /> etc.<br /> <br /> Toujours, encore, et... uniquement une question de survie.<br /> Il serait temps que la psychologie passe au rationalisme, qu'elle comprenne l'intérêt du survisme.
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S
La capacité de "croire"(on lui a proposé le nom de "créditivité", qui n'a pas fait fortune) est liée à l'usage du langage dans les échanges humains. Il faut bien croire à ce que les parents disent, au cours de l'enfance, et plus tard, en la parole de tous les gens qui interviennent dans la vie de chacun.<br /> Donc, il est vrai que les croyances sont transmises d'une génération à la suivante. Ce sont les contradictions qui en font douter.<br /> Mais elles ont un côté rassurant. Les premières croyances au surnaturel sont venues combler l'incapacité de la raison à comprendre les phénomènes naturels. Pour beaucoup, les croyances sont une assurance-éternité.<br /> Les non-croyants(en Dieu) se subdivisent en fonction de la façon dont ils le disent:"je ne crois pas que Dieu existe" est plus incertain que: "je crois que Dieu n'existe pas " (Conte-Sponville). Théoriquement, ces derniers devraient réagir au test que vous évoquez comme les "croyants"! <br /> Chaque discours entendu passe au crible subjectif de "croire", ou, "ne pas croire". Il faut d'abord entendre, et confronter le contenu à son propre système...de croyances! Notre psychisme possède une fonction immunitaire (à force!).<br /> La question se pose en cas d'hallucinations (confusion par souffrance cérébrale ou automatisme mental): le sujet ne peut qu'y croire, leur obéir, ou les rejeter en les attribuant à un "autre", qui le persécute.<br /> Si la croyance s'enregistre dans le cerveau, c'est parce qu'il est l'outil de la vie psychique. Mais la vie psychique, rudimentaire ou complexe, se forme ailleurs, chez les "autres" et s'inscrit dans le cerveau du nouveau venu. Une "génération spontanée" de la vie psychique est impossible à prouver.
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T
ça n'a pas de rapport direct avec cet article (encore que ?...), mais l'ineffable GES a eu droit à une heure sur France Culutre pour exprimer ses "théories" et promouvoir son dernier ouvrage. Au cas où, cher Anton et les autres, vous manqueriez d'idées pour un nouvel article, pourquoi pas qq chose sur cette émission (disponible ici : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/terre_a_terre/) ?<br /> <br /> A toute
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