Le Vélot d’or à Jane Goodall
Deux Vélot d’or dans la même semaine, vous étonnerez-vous. La multiplication des attributions de notre prix ne risque-t-elle pas de dévaloriser celui-ci ? Pas nécessairement, et nous sommes bien obligés de nous adapter à l’inflation des pensées d’excellence.
Nous récompensons aujourd’hui la primatologue Jane Goodall , qui s’exprimait dans Le Monde du 29 février.
Enfourchant les causes extrêmement originales de l’antiproductivisme, de l’agriculture biologique, et….du végétarisme, elle n’hésite pas à affirmer :
« Les animaux ont une aversion naturelle pour les OGM »
Bien entendu, les animaux sont notamment capables de faire la différence entre la protéine insecticide « Cry1Ab » produite par la bactérie BT, utilisée en épandage sur les cultures traditionnelles et celle produite par les plantes transgéniques !
« Les oies sauvages ne vont jamais dans les champs de colza à graines modifiées. En Amérique, des éleveurs ont constaté que les vaches préfèrent le maïs naturel au maïs Bt, les porcs dédaignent les rations OGM. Quant aux ratons laveurs, ils dévastent les champs bio, pas les autres »
Et dire qu’on s’embête à élaborer des tests de détection des OGM, alors qu’il suffit de promener une oie dans un champ, ou d’utiliser les fins gourmets que sont les cochons et les vaches qui savent faire la différence entre les produits naturels et les produits OGM ! Il paraît même que bien dressée, une oie peut déterminer le pourcentage de plants OGM dans un champ : elle nous l’indique alors en frappant 4 fois le sol de sa patte, si le taux est de 4%. Quant aux ratons laveurs qui dévastent les champs bio et pas les autres, il s’agit certainement de contre-faucheurs volontaires dressés par Monsanto .
Que de singeries pour une primatologue !
Cela confirme au moins qu’à l’heure actuelle, on peut dire n’importe quoi dans n’importe quel Média. Y compris dans Le Monde, vous savez le journal de l’élite…